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Travailleur autonome : comment vous protéger d’une perte de revenus

L’invalidité de travail se définit comme une réduction permanente de certaines capacités qui empêche d’exercer totalement ou en partie son activité. Si les salariés sont protégés de ce risque grâce à l’assurance de groupe de leur compagnie, les travailleurs autonomes doivent quant à eux souscrivent une police volontaire s’ils souhaitent bénéficier de cette protection.

Des prestations maladie limitées

Si vous êtes travailleur autonome et que vous vous retrouvez en invalidité de longue durée, vous toucherez des versements calculés sur la base de 55% de votre salaire dans la limite de 547$ hebdomadaires, et pendant 15 semaines maximum. Il sera peut-être déjà difficile de faire face à l’ensemble de vos dépenses pendant cette période. Mais comment ferez-vous ensuite pour régler votre loyer ou votre hypothèque, vos dépenses d’épicerie, vos factures d’énergie, votre prêt voiture et vos prêts personnels ?

Prenez une assurance quand l’activité se porte bien

S’agissant d’une assurance invalidité volontaire, les assureurs n’ont aucune obligation d’accepter votre dossier. Vous devez donc mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir cette protection : faites votre demande lorsque vous êtes jeune, en bonne santé et que votre activité se porte bien. Car afin de vous accepter et établir le montant des primes, les assureurs tiennent compte de votre âge, vos antécédents médicaux, de votre profession, mais aussi des contrats à long terme que vous pouvez montrer pour attester de la bonne santé de l’activité.

Magasinez votre assurance invalidité

Certains assureurs ont des critères d’exclusion tels que le mal de dos ou la dépression. Faites bien attention avant de signer votre contrat, car quand bien même vous règleriez vos primes en temps et en heure pendant des décennies, votre assurance vous refuserait la prise en charge d’une maladie figurant dans la clause d’exclusion.

Préférez une police avec une longue période d’attente

En fonction des contrats, l’assureur peut commencer à verser les prestations entre deux semaines et deux ans à compter du début de l’invalidité. Si vous avez des économies, privilégiez la seconde formule qui vous permettra de sauver beaucoup d’argent.

L’incapacité de travail a pour le travailleur autonome des répercussions qui dépassent la perte de revenus. Si vous avez ce statut, souscrivez une assurance volontaire et optez pour un contrat adapté à votre situation qui prenne en charge par exemple les intérêts sur emprunts bancaires ou l’acquittement de l’impôt sur le revenu.

 

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