L’urbanisation et le vieillissement de la population mettent le frein aux projets d’expansion de plusieurs entreprises en région, une situation frustrante pour les entrepreneurs avec de l’ambition. Faites face à la pénurie qui sévit dans plusieurs régions et secteurs d’emploi avec ces six solutions!
L’immigration peut être une solution à long ou court terme pour contrer la pénurie de main-d’œuvre en région. Certaines entreprises de régions affectées par la crise, comme la Gaspésie ou la Côte-Nord, font appel à des travailleurs étrangers lors de mandats temporaires, mais renouvelables, tandis que d’autres aident les immigrants à s’installer et à travailler au Québec de façon permanente. Avec l’aide de programmes comme Emplois en régions, elles permettent à des travailleurs de toutes origines à intégrer non seulement le marché du travail, mais aussi la société et la culture du Québec. Les nouveaux arrivants et leur famille ont de meilleures chances de réussir leur projet d’immigration et les entreprises, de répondre à la demande et de poursuivre leur croissance.
Garder les aînés au travail plus longtemps
De plus en plus d’entreprises comprennent l’importance de motiver les travailleurs plus âgés à rester plus longtemps, d’où la prise d’initiatives alléchantes : plan de semi-retraite, horaires allégés, redistribution vers des postes moins exigeants, fiscalité concurrentielle, etc. Certaines compagnies n’hésitent pas à mettre en place des programmes d’accompagnement, où les travailleurs qui approchent la retraite sont jumelés avec d’autres, plus jeunes, qui peuvent profiter de leur expérience et expertise.
Faciliter l’intégration des personnes handicapées
Les entreprises doivent reconnaître le potentiel des personnes en situation de handicap ou de limitations temporaires pour pourvoir les postes vacants en région. Les citoyens qui ont des troubles de santé mentale, des handicaps physiques ou des troubles d’apprentissage sont souvent exclus de la conversation, alors qu’ils ne demandent qu’à intégrer le marché du travail. Évidemment, les personnes handicapées ne peuvent occuper n’importe quel emploi, et les entreprises adaptées doivent faire preuve de flexibilité. Il existe d’ailleurs des programmes de mentorat et de financement gouvernementaux pour les aider à diversifier leur bassin de recrutement de cette manière.
Embaucher des travailleurs autochtones
Avec un taux de chômage deux fois plus élevé et un potentiel immense au niveau de la jeunesse, les Inuit et membres des Premières nations attendent la chance de se réaliser dans le marché du travail québécois depuis longtemps. Là encore, des programmes gouvernementaux accordent de l’accompagnement pour faciliter l’intégration de cette main-d’œuvre et financer son salaire : le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a d’ailleurs annoncé l’octroi d’environ 13 millions de dollars en ce sens à l’été 2019.
Développer sa marque employeur
Pour acquérir de nouveaux talents et les retenir, le rayonnement de l’entreprise joue un rôle stratégique. Les entreprises qui souhaitent investir dans le capital humain doivent développer une culture d’entreprise positive qui renforce le sentiment d’appartenance, de sécurité et d’estime de l’équipe. Pour ce faire, plusieurs moyens existent : accorder plus d’autonomie, permettre des horaires flexibles ou du télétravail, rendre disponibles des formations et ateliers…
Gérer les ressources technologiques
Pour survivre, plusieurs entreprises de région voient la nécessité d’investir en numérisation, en automatisation et en robotisation. Dans certains cas, la mécanisation reprend des tâches autrement exécutées par des employés, mais d’autres, elle assiste ces derniers pour les rendre plus productifs.
Source photo: pexel.com