Globalement, les femmes font des enfants plus tard qu’auparavant. En effet, les femmes ont en moyenne leur premier enfant à l’âge de 30 ans ; en 1960, c’était plutôt aux environs de 24 ans. Et dans la continuité, les femmes ont également des enfants bien après 40 ans, ce qui était moins courant dans le passé. On observe d’ailleurs cette même tendance dans la plupart des pays industrialisés. Dès lors, la grossesse tardive est-elle un phénomène de société ?
Quand parle-t-on de grossesse tardive ?
Communément, on parle de grossesse tardive lorsque la mère est âgée de plus de 40 ans. À l’heure actuelle les femmes enceintes de plus de 40 ans représentent 3% des futures mamans, soit deux fois plus qu’à la fin des années 1990. Et environ 5% des bébés nés en 2015 avaient une mère âgée de plus de 40 ans.
Ces chiffres révèlent donc que les grossesses tardives tendent à augmenter ces dernières décennies. Mais quels facteurs impactent ces grossesses tardives ?
Quelles raisons expliquent ces grossesses tardives ?
Dans la société moderne, plusieurs raisons peuvent expliquer la tendance des grossesses tardives, surtout dans les classes les plus élevées.
Les voici :
- Les études universitaires durent plus longtemps, ce qui repousse l’entrée sur le marché du travail et donc la possibilité de fonder une famille.
- Les femmes ont davantage accès à des emplois qualifiés et à des responsabilités hiérarchiques. Pendant leurs premières années actives, leur carrière passe avant leur future famille.
- Économiquement, de plus en plus de couples préfèrent attendre d’être parfaitement stables financièrement avant d’envisager de faire des enfants.
- Les progrès médicaux sont plus favorables aux grossesses tardives qu’auparavant. Les traitements de fertilité, le suivi gestationnel et les autres technologies médicales permettent aux femmes de plus de 40 ans de procréer plus facilement.
Risques de la grossesse tardive
Même si les grossesses tardives sont plus aisées qu’avant, plusieurs risques augmentent avec l’âge de la mère :
- Fausses couches.
- Malformations et anomalies (notamment chromosomiques).
- Chez la mère : hypertension, prééclampsie, diabète gestationnel, dysfonctionnement thyroïdien, troubles cardiaques, etc.
- Prématurité.
- Décès de la mère durant l’accouchement : hémorragie, AVC, infections, myocardiopathies, etc.
Alors mieux vaut faire une évaluation dans une clinique de fertilité.
Conclusion
Si vous envisagez de faire un bébé après 40 ans, il faut absolument être suivie de près.