Acheter un bien immobilier ancien est souvent bien moins cher, à condition de vérifier un certain nombre de points avant de signer.
L’état du bâtiment
Lors de l’achat d’une maison ou d’un immeuble à revenus, il convient de vérifier l’état des charpentes, des poutres et des chevrons, mais aussi de la toiture. Vous rechercherez aussi d’éventuelles fissures sur la façade et les murs intérieurs, les traces d’humidité sur le plafond et l’état des planchers. Les installations électriques, la plomberie et la chaudière sont tout aussi importantes car ces travaux sont coûteux.
En cas de doute, on ne saurait trop conseiller une inspection réalisée par un expert en construction. Si malgré tout, une fois l’acte de vente signé, l’acquéreur constate un vice ou une malfaçon propre à réduire la valeur de votre habitation, consultez un avocat spécialisé en vice caché. La procédure pour dénoncer le vice caché auprès de la Cour compétente et obtenir réparation du préjudice est en effet complexe.
Le terrain
Si vous avez un projet d’extension de votre future maison, vérifiez bien si le terrain est constructible avant de vous engager. Le service de l’urbanisme de votre municipalité vous renseignera sur les servitudes publiques ou privées éventuelles. Il se peut qu’il y ait un droit de passage ou des équipements publics. À défaut, vous seriez coincé.
Un appartement
Si vous avez choisi d’investir dans un appartement, examinez l’état des parties communes. Consultez également le syndic de copropriété pour connaître les travaux déjà votés en assemblée, leurs coûts et le montant des charges annuelles à payer. Il arrive parfois que les travaux ne soient pas encore chiffrés, il est dès lors conseillé de tenter de les évaluer par vous-même.
L’environnement
Visitez le quartier pour vérifier que toutes les commodités sont à proximité : commerces, écoles, transports et vous rendre compte des éventuelles nuisances sonores. Tous ces facteurs entrent dans le calcul du loyer si vous comptez louer. L’exposition du bâtiment est aussi à considérer pour la lumière naturelle du logement.
L’achat direct propriétaire
D’autres pièges sont à éviter dans le cas d’une acquisition sans l’entremise d’un courtier immobilier. Parmi les plus courants, citons l’oubli de mentionner le prix du bien dans la promesse d’achat : vous risquez alors de vous voir refuser le financement par la banque ce qui aura des conséquences sur le vendeur si lui-même a fait une promesse d’achat pour un autre logement. Il devra annuler sa promesse et aura des dommages et intérêts à verser. Mieux vaut prendre un modèle de promesse d’achat reconnu par le gouvernement, il prend en compte un certain nombre de paramètres auxquels on ne pense pas toujours.
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